jeudi 8 janvier 2009

un petit clin d'oeil...


Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdarn
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles

Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.


Je vous parlais hier de voyage et d'escapade. Je ne changerai pas vraiment de sujet aujourd'hui en vous parlant de cette chanson populaire qui m'emporte à chaque écoute. En effef, Jacques Brel y parle de la mer et des marins mais cette chanson évoque pour moi le souvenir d'un personnage qui, même s'il n'est plus des nôtres, a marqué à jamais ma vie. Cette personne a été pour moi, comme un deuxième père(non papa, je ne te reproche rien). J'ai vécu des moments inoubliables aux côtés de cette personne et malgré tout, je ne lui ai jamais dit à quel point je l'aimais et à quel point il occupait une place importante dans mon coeur. C'est peut-être de ça que parlait Daniel Guichard dans sa chanson "mon vieux". Quoiqu'il en soit, je tenais à lui faire un hommage dans ce blog car il reste et restera à jamais dans mon coeur.

En ce qui concerne l'allusion au voyage, je ne pense pas qu'il y ait de plus beau voyage que celui des rêves et des souvenirs alors, quand j'entends le mot mer, pléthores de souvenirs me remontent à la tête. Les mers, les océans, leur immensité sont tels des rêves intouchables et que l'Homme lui-même ne pourra jamais conquérir. Néanmoins, je pourrais vous parler d'une multitude de voyages. Tous sont plus beaux les uns que les autres mais il n'y ait de plus beau voyage que celui de l'Amour, L'Amour d'un père, d'une mère, de sa sompagne, qui vous emmènent dans le Monde féérique de l'insouciance. Ce Monde qui vous aide à échapper à la dure réalité de la vie, à vous envoler au septième ciel et surtout à ne plus penser qu'au bonheur.

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